François Cottignies dit Brùle Maison (1678-1740)
J’avois dit de ne plus faire / sur les Tourquennois
Aucune de leurs affaires / mais je ne sarois
Car un de chés lourdauts / a maingé tant de pronnes
Qu’il a quié plein un seau / et plein ses maronnes
Y maingeo comme eune biette / croyant de faire mieux
Maingeant jusqu’à les pierrettes / et même les queues
I n’a bien avalé / le demittant de l’somme
Il a resté étauqué / de mainger des pronnes
Après un n’a fait qu ‘ entende / Li toudi crier
« Marie j’ai ma à men vente / Y me faut quier ! »
Il a bien emberné / tros ou quatre maronnes :
« Vas, vas je crois que jamais / ne mang’rai des pronnes ! »
(Il s'agit d'un extrait)